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On est rarement effrayé par ce que l’on voit, souvent beaucoup plus par ce que que l’on ne voit pas.
L’imagination peut être un énorme catalyseur de la peur, et j’ai malheureusement beaucoup d’imagination…

Je ne peux dénombrer le nombre de fois où je suis resté prostré dans ma trouille devant l’obscurité, persuadé d’avoir perçu la présence de quelqu’un (de quelque chose ?). Je me retrouve alors à fixer les ténèbres, en espérant que mes yeux se décident à percevoir enfin ce qui trouble mon esprit. En face, il n’y a rien (probablement ?), mais la machine à imaginer s’est mise en branle toute seule et tout élément à peine visible, devient suspect, corps en devenir de cette chose qui attend que je relâche mon attention pour me sauter dessus.

A force de jouer avec l’ombre, avec mon ombre, il fallait bien qu’on engage à un moment une partie de cache-cache.

N.B. : il est recommandé de regarder cette photographie dans de bonnes conditions (pas en plein soleil à une terrasse bordel !), pour pouvoir jouer :)

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Où est Charlie ? Photographie urbaine de nuit