La Propagation du Chaos
Webzine Culturel Alternatif
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INTERVIEW PHILIPPE PEYTHIEU (SUITE)
Re-WHOUHOU !
 

LPDC : Dans la première saison en dvd, il y a un bonus qui montre des extraits des Simpson dans toutes les langues où la série est traduite... On sent que Groening est fier de ça et il explique qu'il regarde parfois des épisodes dans les langues étrangères sans rien comprendre, mais qu'il est mort de rire...

PP : Alors par contre en Allemagne, ça n'a pas du tout marché...

LPDC : Ah oui ?

PP : Oui, parce que j'ai eu l'occasion d'écouter la version allemande et c'est d'une tristesse sans nom, ça n'a rien à voir. Je crois que c'était peut-être pas dans l'esprit allemand aussi (rires). Les versions espagnole et italienne fonctionnent bien, mais la version allemande c'est une catastrophe... je n'ai pas écouté en japonais...

LPDC : A l'image d'une série comme Futurama en VO, où un même doubleur fait parfois 4, 5, 6 voix différentes, l'équipe de doublage des Simpson en VF est assez minime... 8 doubleurs pour plus de 200 personnages je crois ! Est-ce que là un élément récurent de ce métier, cela fait-il partie des caractéristiques d'un doubleur de pouvoir multiplier les voix sur une même série ?

PP : Non, sur les Simpson, je pense qu'en dehors des soucis de coûts, ça a plutôt été une volonté de se démarquer par rapport à l'équipe américaine où il y a des guests comme Michael Jackson, Sting, Danny De Vito qui faisait le frère d'Homer, etc... Ils ont les moyens de se payer quelques guests qui viennent aujourd'hui presque gracieusement pour apparaître dans les Simpson... En France, on a fonctionné en petite équipe avec des gens qui étaient suffisamment habiles pour passer d'une voix à l'autre. Ca représente des avantages comme des inconvénients. Les avantages, c'est que ça crée vraiment une équipe, comme aux Etat-Unis avec Hank Azaria, Harry Shearer, Dan Castellaneta qui font plusieurs voix également. Les inconvénients, c'est qu'on reconnaît parfois les doubleurs et c'est un peu dommage. C'est toujours un peu le risque, mais dans la version anglaise, je reconnais aussi Dan Castelanneta lorsqu'il fait une autre voix...

LPDC : Matt Groening, le créateur des Simpson dit au sujet de Homer, qu’il se reconnaît je cite :
"dans sa dépendance aux côtes de porc et sa paresse impénitente."
Vous interprétez Homer depuis plus d’une décennie… Dans quoi vous retrouvez-vous ?

PP : Non quand même pas... non heureusement pour moi (rires), sinon, ça serait terrible! Par contre, je me reconnais dans l'image de la cellule familiale, petite-bourgeoise : j'ai vécu avec la voix de De Gaulle dans le transistor, avec les discours de la guerre d'Algérie, avec mon père qui me donnait une claque si on n'écoutait pas De Gaulle (rires). Et je pense que Matt Groening vient aussi peut-être d'un milieu familial un peu semblable. Très certainement même. On le voit à l'image de la maison des Simpson qui représente typiquement la demeure de l'Américain moyen... Mais en même temps, il y a beaucoup de tendresse...

LPDC : Oui, voilà, ce n'est jamais cynique...

PP : Je trouve que c'est ce qui fait la réussite de cette série qui est tout public en définitive. Ma fille, qui a 9 ans, regardait avant et regarde toujours. Ma grande fille qui a 20 ans regarde ça avec ses copains et elle y voit autre chose... C'est la réussite des Simpson : ça s'adresse à tout le monde. Je crois que quiconque issu d'une cellule familiale se retrouve dans les épisodes, les parents comme les enfants. Il y a beaucoup de tendresse, même si ça paraît trash et méchant (rires).

LPDC : ... même quand Homer étrangle Bart...

PP : Oui ou même lorsque les scénaristes boulversent cette cellule familiale : lorsque Homer part avec la chanteuse country ou que Marge est séduite par le professeur de bowling. Il y a aussi des problèmes de sexualité entre eux, c'est à mourir de rire! Pour moi, tous les épisodes qui sont centrés sur la cellule familiale sont les plus réussis, c'est ceux qui nous parlent le plus. Alors que les trucs sur le base-ball, le football américain, ça nous parle un peu moins. Lorsqu'il y a une critique sociale, ça fonctionne, mais elle ne fonctionne qu'au travers des personnages dans le cadre de la cellule familiale ou au boulot, etc... Le personnage de Burns aussi, avec ses trois verrues, qui se fait cryogéniser à chaque fois, c'est assez drôle (rires)...

LPDC : Une petite anecdote ?

Ah! Matt Groening au début signait le personnage d'Homer avec les 3 cheveux qui faisaient le M de Matt : c'était la patte de Matt Groening au début. Alors qu'après, l'animation a été réalisée en Corée et le design a été modifié, mais le 'M' sur les cheveux de Homer, c'était Matt Groening qui mettait sa petite signature...

LPDC : Parlons des épisodes flashbacks. Leur grande force, c'est que l'on entre presque dans l'intimité des personnages, mais sans jamais tomber dans le cynisme... pourtant après plus d'une dizaine de saisons...

PP : Oui, il y a toujours beaucoup de tendresse, lorsqu'ils se sont rencontrés à la fac où Homer avait ses cheveux et il fumait des joints... avec sa voiture pourrave (rires). Et Marge qui n'avait pas encore sa choucroute... C'était drôle et ça reste tendre, mais ce qui est également bien, c'est qu'ils ne sont pas prisonniers du réalisme, ils peuvent tout se permettre. Quand Homer passe dans la 3D (NDLR : Saison 7 / Spécial Halloween #6)

LPDC : ... la fameuse réplique "Espèce de cône" (NDLR : pas de faute d'orthographe)...

PP : (rires) ...ouais, il passe à travers le mur et se retrouve dans le 3D : "Whouhlala" (rires)... Il y a aussi un épisode où il prend un piment hallucinogène (NDLR : Saison 8 / Le mystérieux voyage d'Homer) et ensuite parle avec le dieu Chacal... Ah celui-là il m'avait fait rire ! Je trouvais qu'il était délirant. Alors, on peut y voir les méfaits du LSD à l'époque... Matt Groening, je pense, y a touché mais c'est à mourir de rire, surtout avec un personnage comme Homer (rires)...

LPDC : Aujourd'hui, on voit des épisodes sans queue ni tête qui parfois n'ont pas de conclusion... ils s'amusent à court-circuiter l'histoire...

PP : Et puis les allusions au cinéma. Pour les cinéphiles, c'est magnifique !

LPDC : Oui, quand on aime Kubrick par exemple...

PP : Oui, quand il mange des chips dans la navette spatiale "Scrouk scrouk", Ah ça c'était drôle... Il y avait aussi "Les aventuriers de l'arche perdue " : quand Homer poursuit Bart dans l'escalier... Il y a "Délivrance" aussi : A un moment dans un épisode, Homer qui se retrouve avec le joueur de banjo... c'est très drôle...

LPDC : Bon, on va sortir un peu de la dimension Simpson pour passer à la dimension doublage... Justement vous en parliez à un moment, quelles sont les grandes différences entre un doublage d'acteurs en chair et en os et un doublage de dessin animé ?

PP : Ca n'a rien à voir parce que des acteurs n'arriveront pas à se mettre dans l'esprit cartoon. Il ne faut pas être trop rationnel, ne pas trop se poser de questions, avoir une liberté d'invention, une faculté d'improvisation. A partir de là, je pense qu'il y a des acteurs pour qui le cartoon, le dessin animé, c'est magique, et puis il y en a d'autres qui n'y arriveront pas parce qu'ils se retrouvent plus dans un registre psychologique, à se poser des questions... Je crois qu'il faut se laisser aller, avoir une grande liberté et il faut aimer ça. Il faut aussi être d'une nature un peu comique, mais ce sont surtout des tempéraments d'acteurs qui sont en jeu, il ne faut pas être trop sage ni trop sérieux quand on double des dessins animés. Si on se pose des questions, on s'autocensure...

LPDC : Vous êtes crédité dans ‘Harry Potter' pour être la voix de Voldemort …

PP : Oui, dans le premier, mais c'est pas grand chose...

LPDC : ... et qu'est ce qui fait qu'on vous choisit pour être la voix de Voldemort ?

PP : Eh bien, parce qu'on me connaît suffisamment... C'est comme le personnage du pingouin de Danny de Vito dans 'Batman, le défi'. Ce sont des rôles un peu particuliers, qui ne sont pas dans le registre du réalisme... C'est vrai qu'on fait appel à moi car justement il y a eu Homer Simpson, ça donne des idées de casting et c'est de cette façon que les choses font boule de neige. Le personnage du pingouin était très particulier. Je me suis même cassé la voix à l'interpréter, ça a bien duré 15 jours! C'était un vrai travail de théâtre, un travail grandiloquent, du grand guignol en fait...

LPDC : Justement, à ce propos, je me souviens que vous étiez passé dans l'émission "La Grande famille" en compagnie de Véronique Augereau (NDLR : Marge et compagne de Philippe Peythieu dans la vie de tous les jours...) où lors d'un reportage, on vous voyait en session de travail sur la voix d'Homer et on prenait conscience de la dimension physique du doublage... Le doublage ce n'est pas qu'une voix...

PP : Oui tout à fait, c'est un travail physique, avec la contrainte du micro, c'est à dire qu'on ne peut pas s'échapper. Quand le personnage est essoufflé, il faut être véritablement essoufflé. Quand le personnage court ou quand il claudique comme dans le cas de Oswald Cobblepot, le pingouin, idem... C'est un travail fatiguant... Le doublage est d'ailleurs une activité épuisante : une journée de doublage des Simpson, on en ressort épuisé. Si Marge et moi on fait la bringue la veille, la voix ne va pas tenir, surtout s'il faut faire le grand-père Abraham ! D'autant plus que c'est un travail vraiment ingrat : on n'a pas de retour du public, on travaille dans l'ombre, dans l'anonymat. Il faut donner beaucoup mais on n'a pas énormément de retour...

LPDC : Par exemple, on fait rarement mention des doubleurs dans un générique de film...

PP : Tout à fait! Et pourtant c'est un vrai travail d'acteur, n'importe qui ne peut pas faire ce travail...

LPDC : En terme d'entraînement, Quel est votre travail quotidien pour vous maintenir en forme et pour rester innovant dans votre travail de doubleur... vous travaillez votre voix, observez les gens qui vous entourent ?

PP : Non... Mais déjà je ne fume pas, c'est important. Même s'il y a également des voix de fumeurs qui sont intéressantes, avec un grain particulier. Je fais également du sport parce que le doublage est un vrai travail physique. Il faut avoir du souffle, savoir où respirer par rapport à la synchro. J'ai eu l'occasion de doubler Roberto Benigni dans 'Johnny Stecchino', Johnny cure-Dent en VF, il débitait les dialogues comme une mitraillette. En plus, le débit en italien est encore plus rapide donc si je n'avais pas le souffle nécessaire, je ne pouvais pas m'en sortir... Il ne faut pas s'imaginer qu'on reste derrière un micro sans bouger les mains dans les poches! C'est impossible, on ne peut pas faire du doublage comme ça...

LPDC : En parlant de cigarette... et pour Véronique Augereau qui double Marge, Patty et Selma ?

PP : C'était une fumeuse, mais elle s'est arrêtée justement...

LPDC : Le fameux "Grognement"

PP : (rires) Oui... Elle a fumé quand même, c'est pour ça! C'est vrai que pour Patty et Selma, c'est difficile... Mais elle, elle n'a pas de poils aux pattes! (rires)

LPDC : Il parait que la France, comparée à d'autres pays, est réputée pour être un pays prenant soin de ses doublages.

PP : Oui, je dirais même que le doublage français est un des meilleurs au monde parce que c'est une industrie qui existe depuis longtemps. Ce sont d'ailleurs les Français qui ont inventé la bande rythmo, cette bande qui permet de lire le texte en synchro avec les mouvements des lèvres des personnages... En Espagne, ils ne l'ont pas encore. Je pense qu'ils travaillent comme ça se faisait dans le temps... Dans les vieux doublages, les acteurs avaient le texte, répétaient et essayaient de se caler sur le rythme... mais il y avait tout un travail de préparation, donc c'était beaucoup plus long. Il y avait également un montage : des monteurs son coupaient les bandes directement aux ciseaux afin de coller différents doublages, ce qui n'existe plus aujourd'hui. Forcément, on demande aux acteurs d'aujourd'hui d'être d'autant plus performant, plus rapidement. En Italie c'est pareil, ils n'utilisent pas la bande rythmo. Par contre, elle est utilisée en Allemagne. Mais ce qui fait surtout la différence, c'est qu'en France, il y a une bonne équipe de comédiens ... Aujourd'hui, il y a de plus en plus de films américains avec des comédiens noirs qui, en France, sont doublés la plupart du temps par des comédiens noirs. Il en est de même pour les enfants. Il y a des enfants qui sont très habiles et qui doublent en général des rôles d'enfants... dans Harry Potter justement...

LPDC : Et comment devient-on doubleur ? Existe t-il des formations, des études spécifiques ?

PP : Non, je pense qu'on apprend sur le tas... Il y a des stages aussi qui sont réservés aux comédiens professionnels, des stages AFDAS. J'ai eu l'occasion de faire mes premiers pas au cours de ces stages, ça m'a familiarisé avec la technique. Sinon, on apprend énormément en regardant travailler les autres, ceux qui ont déjà du métier. C'est un savoir-faire qui se transmet comme ça. Mais encore une fois, tout le monde n'y arrivera pas.

LPDC : Pour en venir à votre actualité, pouvez-vous nous parler plus en détail de votre travail sur le doublage de la série '24 heures chrono' ?

PP : Aujourd'hui, je fais de plus en plus de Direction Artistique, c'est à dire que je suis responsable de la VF et responsable du casting des voix, ce qui est le plus important. Je vérifie également les adaptations, la synchro et le sens. Je dirige les acteurs lors de l'enregistrement du doublage sur le plateau. Car on travaille dans le désordre malheureusement, surtout sur une série comme '24 heures chrono'. Et le directeur artistique a une vue d'ensemble de l'épisode, c'est le pivot, un poste primordial sur un doublage. J'ai donc une vision d'ensemble : casting, vérification des textes, plan de travail, convocation des comédiens, mixage... bref, mener à bien toutes les étapes du doublage de A à Z. '24 heures chrono', j'en suis très fier puisque la première saison a cartonné sur Canal +, ça a remonté les audiences de Canal qui étaient un peu en difficulté. La deuxième saison, dont je vais également m'occuper démarre bientôt... C'est le travail lié au casting qui est le plus exigeant. On peut se tromper. Mais je suis content du boulot effectué sur '24 heures chrono', des voix de Kiefer Sutherland et des autres personnages. L'adaptation est bonne... C'est ce qui fait qu'à l'arrivée, on regarde la série comme si on était au cinéma. La qualité d'un bon doublage, c'est lorsque tous les petits rôles, toutes les petites ambiances sont couverts...

LPDC : les bruitages de fond, le brouhaha de la rue...

PP : Oui, on a trop tendance à mettre les voix devant... Je pense à des séries où il y a 15 personnes dans un commissariat ou dans un couloir mais on n'entend rien distinctement parce qu'on veut faire des économies de coûts... Ces doublages sont merdeux! On ne peut pas rentrer dans une histoire sans rien entendre distinctement, le spectateur n'y croit pas... Dans le travail réalisé sur '24 heures chrono', je suis content car on a travaillé comme au cinéma. On s'est appliqué sur les ambiances, on entend du brouhaha et c'est tous ces petits détails qui font la qualité d'un bon doublage. Même le moindre petit rôle a son importance, c'est ce qui permet au spectateur de rentrer dans l'histoire. Il y a également des inconditionnels de la VO et il y a effectivement des VF qui sont critiquables, mais je revendique complètement le travail qui a été fait sur la série '24 heures chrono'...

LPDC : Dans l'article du monde daté du 28 sept 2002 qui fait l'éloge du doublage réalisé sur '24 heures chrono', le journaliste souligne je cite :
"Mais on est par ailleurs saisi, lorsqu'on les rencontre, par les ressemblances physiques entre les comédiens français et leurs doubles américains"

PP : Oui exactement... Sauf des voix un peu particulières qui ont des grains bien spécifiques, comme des voix de comédiens blancs qui ressortent très bien sur des comédiens noirs. Parfois c'est vraiment magique... Mais en général, je distribue au physique : le comédien français doit avoir une petite ressemblance avec le comédien doublé. Dans '24 heures chrono', je pense à Patrick Béthune qui double Kiefer Suterland : il y a un petit quelque chose, pas toujours évident à voir du premier coup... mais il y a des intuitions...

LPDC : Question bête... Quand vous regardez un film chez vous en dvd, vous mettez la VO ou la VF ? ;-)

PP : Euh... je crois que je regarde en VF...

LPDC : Ca vous intéresse de voir les différences, ça vous arrive de faire des comparaisons VO / VF ?

PP : Non, pas vraiment... Par exemple, j'ai regardé les Kubrick en VF et j'ai trouvé qu'elles étaient bien faites... et même 'Lolita', qui n'est pas facile du tout à doubler...

LPDC : Oui Peter Sellers...

PP : Oui exactement... Je vais voir les VO au cinéma, mais là le coffret en VF s'est regardé sans aucun problème. J'ai trouvé le doublage remarquable... Il y a par contre des VF qui me dérangent. Quand j'ai regardé avec ma fille par exemple le film japonais avec rouge dedans...

LPDC : 'Porco Rosso' ?

PP : Oui, 'Porco Rosso' avec Jean Reno et Jean Luc Rechman... J'ai trouvé que la VF était catastophique... C'est un mauvais doublage. J'étais vraiment déçu de regarder ça en VF, c'est un peu tristounet, un peu terne... Sinon, je regarde les films en VF dans la mesure du possible... Bon parfois c'est gênant parce que je reconnais des copains (rires) ... ça me casse un peu le rêve...

LPDC : Dernière question... Quelle est la question que vous auriez aimé que l’on vous pose ?

PP : ... Non, je crois qu'on a fait le tour de la question... Ah si !!! "Est-ce que les Simpson vont durer encore longtemps ?"... j'aimerais bien... Je crois que je serai vraiment triste quand ça va s'arrêter...

LPDC : On sera tous très triste...

PP : Je crois que ça me fera un vrai manque parce que le personnage d'Homer, c'est vrai qu'il me fait rire... Ca sera vraiment un manque de ne plus faire les Simpson parce qu'on le fait vraiment avec un grand plaisir et un grand bonheur...

LPDC : Mais je crois bien que Groening est parti pour continuer...

PP : Et je crois même que l'opinion fait qu'il ne peut pas arrêter...

LPDC : ... et il sait aussi que c'est nécessaire pour sa carrière... les Simpson lui servent de coussin anti-crise... on pense à l'échec de 'Futurama' sur lequel il avait beaucoup misé...

PP : M'enfin, on va quand même pas le plaindre Matt Groening...

 

Entretien réalisé par Néo Bàkà Gaijin
Images : Sauter

17/01/2003

BIG REMERCIEMENTS A...
Philippe PEYTHIEU... Ben oui quoi ! ON A PARLE A HOMER !!! WHOUHOU !!!!
Richard DALLA ROSA de www.objectif-cinema.com pour avoir jouer les Huggy les bons tuyaux...
Matt GROENING... parce que s'il n'avait pas été là... ce site... cet article n'existerait peut-être pas...





EXTRAITS VIDEO
 
Homer est une blonde !
Non je ne suis pas Homer !!! Je ne suis que son doubleur !!! ;-)
Voir l'extrait (42 secondes - 460 ko)
La signature "M" des cheveux d'Homer
Son nom, il le signe de la pointe du stylo, d'un "M" qui veut dire... MATT GROENING
Voir l'extrait (22 secondes - 238 ko)
Espèce de Cône !
Homer quitte la 2D pour se gonfler à bloc en 3D... WHOULALA !
Voir l'extrait (24 secondes - 268 ko)
La dimension physique du doublage et l'exemple du pingouin dans 'Batman, le défi'
La dimension physique du doublage et l'exemple du pingouin dans 'Batman, le défi'
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La sexy voice de Marge
L'incroyable vérité sur Véronique Augereau, la doubleuse de Marge, Patty et Selma...
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Philippe Peythieu est le directeur artistique de '24 heures Chrono' en VF

Sur la ressemblance des doubleurs avec les acteurs originaux et l'exemple de '24 heures chrono'
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Bart et Homer en l'an 3000 ?

Les Simpson, immortels ?
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Homer, l'homme le plus classe du monde !
Hors interview... l'anecdote des lunettes demi-lune de Homer...
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L'EQUIPE DU DOUBLAGE DE LA VF

ADAPTATION / TRADUCTION :
Alain CASSARD et Juliette VIGOUROUX

DIRECTION ARTISTIQUE :
Christian DURA
EQUIPE DE DOUBLEURS :
- Philippe PEYTHIEU
(Homer, Abraham, Otto)
- Véronique AUGEREAU
(Marge, Patty et Selma)
- Joëlle GUIGUI
(Bart)
- Aurélia BRUNO
(Lisa et Milhouse)
- Régine TEYSSOT
(Melle Krapabelle, Nelson, Ralph...)
- Patrick GUILLEMIN
(saison 1 à 9) (Apu, Flanders, Révérend Lovejoy, Smithers, Barney...)
- Pierre LAURENT
(saison 10 et suivantes) (Apu, Flanders, Révérend Lovejoy, Smithers, Barney, Karl...)
- Gilbert LEVY
(Moe, Lenny...)
- Michel MODO
(Burns, Krusty, Wiggum, Skinner...)